•  

    La notion de création continue à notre époque.




    Je cite :



    "Bien que le modèle du big bang soit le plus popularisé pour expliquer l'origine de l'Univers, il ne s'agit pas de la seule théorie existante. Un autre modèle important est celui de la création continue ou « stationnaire ». Pour un mathématicien, on passe assez facilement du cadre du « big bang » au cadre « stationnaire » et vice-versa, en changeant de variables.
    Dans ce cadre, c'est seulement l'interprétation des différents phénomènes qui change, car les observations sont pour l'essentiel les mêmes (bien qu'il puisse apparaître des différences significatives pour les phénomènes non observables).
    En quelque sorte, au lieu d'un unique « big bang » chamboulant tout (à commencer par les lois de la physique), on a une quantité infinie (partout, tout le temps) de mini-bang qui restent dans le cadre des lois physiques connues, moyennant de petits ajustements de détails.
    • Il n'y a pas de « temps zéro » et de « lieu zéro » unique (big bang). L'écoulement du temps ne change pas avec le temps qui passe, et tous les points se valent sans se ramener à un point unique, c'est pourquoi on appelle ce modèle « stationnaire ».
    • au lieu d'expliquer l'apparent éloignement des objets par une « expansion » de l'univers, on l'explique par la « création continue » (d'où l'autre nom de la théorie) et permanente de matière.
    • Les enseignements que nous donnent les meilleurs télescopes ne valent pas tant par l'âge des événements observés (plus anciens, selon l'interprétation standard) que par la résolution de l'instrument (meilleure et plus fine, selon l'interprétation stationnaire).
    Intuitivement, il est donc logique que les objets les plus lointains s'éloignent toujours plus vite : plus la distance est grande, plus il y a de matière nouvelle qui apparaît et nous séparent un peu plus.
    Au lieu d'avoir une énergie constante et une énergie par unité de volume décroissante, on a une énergie croissante et une énergie par unité de volume constante."

    Je reste très septique.
    Avant PASTEUR et la découverte des microbes, a fleuri la théorie de
    « La génération spontanée », attendons donc la suite avant de se faire une opinion sur cette nouvelle forme cosmique de cette ancienne théorie qui s'est avérée fausse.

    LA PHYSIQUE QUANTIQUE




    Je cite :



    "Comment décrire la notion de vide ? Très facile me direz vous... c'est l'absence de matière et d'énergie, voilà tout ! Si je prends une cloche en verre et que j'y produis un vide très poussé, il est aisé de voir que l'espace occupé pas la cloche est vide de tout : même l'air y est absent.

    Et pourtant... A l'échelle atomique ce qu'on appelle le « vide » est tout à fait différent de celui auquel nous sommes habitués : en fait, le vide n'existe tout simplement pas."
    Fin de citation.

    Ceci n'est pas contradictoire avec PARMENIDE .



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  •  

    Que nous dit PARMENIDE ?
    1)- l'être est .Le non être n'est pas, il ne peut pas être pensé.
    On ne peut pas penser ce qui n'est pas.



    Car : « C'est la même chose ce qui peut être pensé et ce qui peut être »

    2)- L'être n'a pas de commencement car à un moment il aurait fallu qu'il ne fut pas, ce qui est impossible car du non être il ne peut pas sortit de l'être. Il faut que
    « cela soit pleinement ou pas du tout »

    3)- Il n'y a pas de milieu entre être et n'être pas. Donc il ne peut pas y avoir de mouvement. Toute évolution implique en effet disparition de quelque chose et naissance d'autre chose.
    Il ne peut avoir de naissance car quelque chose viendrait du non être.

    4)- « Ce qui est » est éternel, il ne s'agit pas seulement de durée infinie, il s ‘agit de ce qui est hors du temps.
    L'être ne peut donc pas plus périr qu'il n'a pu naître, il ne devient donc pas.

    5)- Une fois que c'est, c'est continu. L'être est un « continuum »
    L'être est nécessairement indivisible. Il ne peut donc pas se composer de parties, car entre ces parties il y aurait du non être.
    Autrement dit le vide n'existe pas.



    LES CONSEQUENCES PHILOSOPHIQUES

    Ces déductions rigoureuses sont pourtant opposées au témoignage des sens.
    Tant pis pour les sens, répond PARMENIDE.

    Pour la première fois la cohésion interne de la pensée est considérée comme une preuve suffisante et péremptoire de vérité.
    On pose au départ une proposition évidente et ce qui en résulte nécessairement est nécessairement vrai.


    <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="LA VERITABLE REALITE">"LA VERITABLE REALITE</st1:PersonName> EST CE QUI PEUT ETRE PENSE"


    Ce n'est pas le témoignage des sens.

    Cette position aura des conséquences durables sur la pensée
    Philosophique occidentale, nous la retrouveront chez PLATON
    Mais aussi chez DESCARTES.



    LES CRITIQUES.

    Les sophistes :

    GIORGIAS il parodie le raisonnement parménidien cette sorte d'emmurement du lecteur derrière les arguments dans un traité volontairement grotesque :



    "Et au reste, l'être n'est pas. Car si l'être est, il ne peut être que dérivé ou non dérivé ou les deux à la fois, or il n'est ni dérivé ni non dérivé, ni les deux à la fois. Donc l'être n'existe pas
    Si l'être est dérivé il n'a aucun commencement quel qu'il soit.
    Il ne peut non plus être à la fois non dérivé et dérivé, ces propositions se détruisent l'une l'autre et si l'être est non dérivé il n'est pas né, et s'il est né il n'est pas non dérivé.
    Donc puisque l'être, n'est ni dérivé ni non dérivé l'être n'est pas né et s'il est né il n'est pas non dérivé.

    Puisque l'être n'est ni dérivé ni non dérivé, ni l'un ni l'autre, l'être ne saurait exister...
    "


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  • Le Forum de la Rome Antique

    Ils vont nous irradier de bonheur !!!


    L'EMPIRE ET NOUS


    OU DU FORUM AUX TOURS JUMELLES
    Ce n'est pas un "juif obscur" à son époque, exécuté comme un esclave en fuite, qui a provoqué la chute de l'empire romain.
    Pas plus que comme le pense NIETZSCHE qu'il y aurait eu
    « Une régénération par les barbares », qui n'a fait qu'accentuer le phénomène de déliquescence.

    Non, ROME était déjà condamnée. Ce qui a provoqué sa chute, avant qu'elle n'ai pu se reformer suffisamment, tient en deux mots. Insatiabilité et Egoïsme.
    Ayant eu les yeux plus gros que le ventre, ROME n'a pas pu gérer un empire devenu trop grand et impossible à défendre, même après l'avoir scindé en deux.
    Pour cela il aurait fallu non seulement qu'il ne soye pas fondé sur la force et que tous les habitants de cet empire bénéficient de nos modernes droits de l'homme. Mais comme l'Europe actuelle qu'il soye fondé sur une adhésion consentie.
    L'impasse de l'esclavagisme et du mépris pour l'homme qui l'accompagne ont bloqué pendant des siècles le développement de la civilisation. C'est le poison mortel qui dormait en ROME. Il n'attendait que des circonstances favorables pour la détruire.

    En histoire des civilisation aussi il y a une « flèche du temps »
    Aussi il ne faut il pas croire que le mépris pour la vie humaine des terroristes actuels provoquera lui aussi la « chute » d'un occident jugé décadent.
    Ce n'est même pas sûr qu'ils puissent nous ramener tous à leur moyen age.
    Ils n'ont pas le sens de l'histoire avec eux.
    Et même s'ils y parvenaient, il y aurait une nouvelle renaissance.
    Les civilisations naissent, vivent et meurent.
    Mais l'humanité elle ne retournera jamais vers la barbarie absolue et généralisée qu'ils veulent nous imposer.
    A moins de la détruire complètement à coup de bombes nucléaires.
    C'est cette peur qu'il puisse en avoir une qui empêche qu'on attrape BEN LADEN ?

    La bêtise se surpassant toujours, je me demande qui va pouvoir faire mieux dans le genre que les attentats Kamikazes actuels et les objectifs qu'ils poursuivent ?




     


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  • PARMENIDE d'Elée. 


    LES ELEATES

    L'invasion perse qui détruisit Milet déplaça le lieu des spéculations philosophiques vers Élée, une petite ville située en Italie.
    Xénophane (v.~537-~514) critique sévèrement les formes d'expression poétiques (Homère) et théologiques (Hésiode) prétendant participer à la connaissance de la vérité.
    Ces éléments étaient alors au fondement de la culture. Pour lui, tout ceci n'est que fables et inventions: seule une entreprise fondée en raison permettra d'accéder à une véritable connaissance.
    Cependant, il critique aussi très sévèrement le matérialisme des Milésiens, leur opposant sa conception de la nature comme manifestation de l'Un. C'est cette conception qui sera reprise par Parménide. Notons que Xénophane développe plusieurs théories sur les éléments naturels mais toujours en les fondant rationnellement.

    Résumons:
    1- Chez les Éléates les concepts doivent être examinés rigoureusement.
    2- Les raisonnements doivent être exempts de contradictions.

    L'UN ET LE MULTIPLE

    Sous ce titre, nous rangeons la grande polémique philosophique qui opposa deux conceptions importantes pour le développement ultérieur de la rationalité grecque. Il s'agit des doctrines développées par Parménide (v~504-~470) et Héraclite (v~504-~470). Ces conceptions devaient hanter Platon et le forcer, à la fin de sa vie, à revoir sa doctrine des Formes intelligibles.
    Héraclite
    La pensée d'Héraclite est difficile et obscure. En voici quelques éléments. Commençons avec sa critique de la doctrine d'Anaximène. Dans cette doctrine, soutient Héraclite, seul le processus posséde un caractère de fixité.
    Chez Héraclite, la réalité n'est pas le monde que nous percevons ni ses éléments constitutifs, mais plutôt une formule qui se manifeste et se dérobe dans tous les processus de la Nature. Cette formule est celle de la loi des contraires qui est la loi de la réalité: tout est devenir. Le logos est donc contradiction; la pensée humaine, commune à tous, l'est aussi mais sous une forme dialectique: elle est capable de manifester l'unité sous les contradictions. Car sous l'unité des tensions de ces contradictions le logos (archè) régit l'ordre de l'univers dans l'harmonie, la justice et la mesure.
    Ainsi, dans le devenir il y a loi et rationalité: tout disparaît mais tout revient. L'âme étant la phase la plus claire du processus du devenir, il est donc possible, par son étude, de comprendre le cosmos entier. Le glissement s'opère entre l'étude des phénomènes et l'introspection de l'âme. Au contraire des Milésiens, chez Héraclite le principe n'est plus matériel. Car le logos est la formule de chaque âme individuelle. Le principe est une sorte de symbole. Héraclite pensait qu'il fallait maintenir l'âme dans un état d'intelligence capable de comprendre la vraie nature du monde et, ainsi, accorder ses actions en conséquence.

    PARMENIDE

    Pour Parménide penser à une chose, c'est penser à elle en tant qu'existence. La nature essentielle de l'être, sa nécessité d'être identique à elle-même, ne permet aucune autre alternative logique que la permanence de l'être. Si le logos conçu par Héraclite pose que tout est un (permanence et changement), Parménide pousse sa logique jusqu'à montrer que seul l'être peut être (en tant que cause efficiente de soi). Le logos est identique à la vérité (archè). L'Être (l'Un ou l'Univers) immobile, indivisible, continue et, de ce fait, sans création ni genèse est. Donc le mouvement n'est pas. Comment même le concevoir ?
    Concluons deux choses de cet affrontement à propos de la connaissance:
    1- Avec Parménide: a) la philosophie devient une technique, une méthode; la pensée est quand elle est identique à la vérité; b) si l'être est, le non-être n'est pas; c) l'opinion qui n'est pas la philosophie n'est pourtant pas identique au non-être puisqu'il y a aussi des vérités dans l'opinion,
    2) Avec Héraclite: a) la pensée est dialectique; b) le savoir n'est pas pour lui-même, il est pour agir en intelligence avec le monde.



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  • Très estimé PARMENIDE était surnommé dans l'antiquité "LE PERE".
    Dans la tradition occidentale de la philosophie, on considère que Parménide est le père de l'ontologie. En philosophie, l'ontologie est l'étude de l'être en tant qu'être, c'est-à-dire l'étude des propriétés générales de ce qui existe.

    En asseyant de réfléchir en dehors des croyances et des mythes, les premiers philosophes découvrent à travers la pensée de PARMENIDE que les idées peuvent être contraires aux sens.
    Mais pour PARMENIDE tant pis pour les sens, se sont les idées qui ont raison

    "Les cavales qui m'emportent m'ont conduit aussi loin que mon cœur pouvait
    le désirer »-
    PARMENIDE

    Le paradoxe avec PARMENIDE, ce n'est pas tant qu'il commence son récit par le mouvement,(au sens figuré) pour finalement se retrouver avec l'immobilité de l'être !
    Mais que partant de la réalité concrète de l'être il en soye arrivé à un rigoureux système, purement intellectuel et assez éloigné de ce que constatent nos sens.
    Pour asseoir son raisonnement PARMENIDE aurait dû commencer par la
    réalité matérielle.

    LES ATTRIBUTS DE L'ETRE

    (L'attribut exprime la qualité, la nature...) Quand on dit la substance est un attribut de l'être cela veut dire que l'être ne peut exister sans substance. Un être qui ne « brise » pas le néant n'existe pas. On ne peut supprimer la substance sans supprimer l'être lui même.

    SUBSTANCE MOUVEMENT ET PLURALITE.

    LA SUBSTANCE DE L'ETRE.
    Un être c'est une existence qui a en commun avec toutes les autres existences, la substance.
    Qu'entend on par substance ?
    Examinons à nouveau un univers qui ne serait composé qu'un d'un seul grain de sable.
    Ce grain de sable suffit à lui seul à empêcher qu'il n'y ait que du néant. Cette propriété est commune à tous les êtres, on l'appelle la substance.

    Cependant la substance n'est pas détachable de l'être.
    La seule possibilité de l'existence de l'être, n'empêche pas le néant.
    Il faut que l'être soye effectivement, ou la substance n'est pas.
    Il ne peut y avoir par exemple un univers vide avec la possibilité théorique d'une substance non incarnée dans une existence réelle. Un tel univers ne peut être possible. Sans aucun être c'est le néant.
    La substance n'est qu'un attribut de l'être.

    LA PLURALITE.
    L'être ne se contente pas « d'être là », il « existe » et son existence est faite de moments successifs. L'existence ne peut pas être immobile. Elle s'inscrit dans un temps qui lui n'est pas figé.
    Cette existence n'est pas unique, d'autres êtres existent eux aussi. Elle n'est pas non plus le monopole d'un « être » abstrait. Mais la réalité d'êtres concrets.
    L'existence est un attribut de l'être.
    L'être unique niant la pluralité et la mobilité peut se concevoir intellectuellement.
    Mais il ne peut pas exister concrètement.

    LE MOUVEMENT

    L'IMMOBILITE ABSOLUE
    La substance ne peut être affectée par aucun mouvement. L'être est ou n'est pas. L'immobilité de l'être est absolue par rapport à la substance mais aussi par rapport au néant. Il ne peut ni mourir, il retournerait au néant, ni renaître, il reviendrait du néant

    IMMOBILITE RELATIVE
    Dans un univers avec un seul être tout mouvement est impossible dans l'absolu.
    Mais il n'y a pas non plus de possibilité de mouvement relatif. Puisque par hypothèse il n'y a qu'un seul être.
    En l'absence de référent le mouvement relatif ne peut même pas être pensé.
    Dans un univers où il existerait plusieurs êtres. Il y aurait la possibilité d'un mouvement relatif entre les êtres. Les uns par rapport aux autres.

    L'IMMOBILITE NECESSAIRE DE LA PENSEE
    Si l'être est immobile, tout est immobile. Et jusqu'à la pensée qui est immobile avec l'être. C'est ce que PARMENIDE dit à deux reprises:
    La première.
    « C'est la même chose que penser et être.»
    Et plus loin il insiste :
    «Or c'est le même que penser et ce à dessein de quoi il y a une pensée.»

    L'IMMOBILITE DE L'ETRE EST IMPOSSSIBLE
    L'être unique niant la pluralité et la mobilité peut se concevoir intellectuellement. Mais il ne peut pas exister concrètement. Car pour exister il faudrait qu'il puisse s'inscrire dans le temps.
    En niant le mouvement et la pluralité PARMENIDE ne pense pas à un être immatériel car alors il dirait qu'il y a aussi des êtres matériels qui possèdent eux le mouvement et la pluralité. La notion d'éternité de l'être chez PARMENIDE renvoie plutôt à une idée de permanence dans laquelle le temps n'existerait pas. Pour exister le temps doit s'écouler. Ce qui lui est impossible dans le système de PARMENIDE, ou l'être n'est qu'un moment de la pensée. Moment qui se confondant avec l'être s'est immobilisée en lui.
    Et si l'existence et le temps ne peuvent pas être immobiles, alors l'être non plus et avec lui la pensée qui va pouvoir constater les mouvements relatifs de l'être.

    CONCLUSION
    En rejetant la réalité des sens PARMENIDE en arrive à une pensée immobile, avec un être immobile, dans un temps immobile !
    Mais au final, trop absolu son être en devient inutilisable pour la compréhension du réel.
    Et sans cette compréhension il n'a lui même aucune réalité.

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