•  


    "Que personne, parce qu'il est jeune, ne tarde à philosopher, ni, parce qu'il est vieux, ne se lasse de philosopher ; car personne n'entreprend ni trop tôt ni trop tard de garantir la santé de l'âme. Et celui qui dit que le temps de philosopher n'est pas encore venu, ou que ce temps est passé, est pareil à celui qui dit, en parlant du bonheur, que le temps n'est pas venu ou qu'il n'est plus là.
    Epicure.

    PHILOSOPHONS

    Le but n'est pas de se contenter d'étudier les grands philosophes.
    Mais aussi et surtout de penser par soi même
    Il faut faire de la philo comme on fait du jogging.
    L'air doit être respirable, le cadre pas trop moche et les muscles travailler.
    J'ai toujours été frappé de voir les culturistes s'occuper tant de leur corps.
    Un corps aussi périssable ne me paraissait pas devoir mériter autant de temps et d'efforts. En vieillissant je me suis dit qu'il en était ainsi de l'activité intellectuelle. Notre cerveau est aussi périssable que le corps et avec lui tout ce que y avons emmagasiné.
    Mais c'est ça la vie qui'l nous faut aimer.le mouvement est nécessaire au corps et à l'esprit. Le corps est périssable, mais la vie est à vivre.
    Alors faisons joyeusement notre jogging du corps et de l'esprit !


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  • L'EPICURISME.


    EPICURE

    Bonheur et plaisir.

    Cette doctrine est souvent interprétée à tort comme une philosophie de « bon vivant » cherchant le plaisir avec excès. En réalité, il s'agit d'une philosophie d'équilibre basée sur l'idée que toute action entraîne à la fois des effets plaisants (positifs) et des effets amenant la souffrance (négatifs). Il s'agit donc pour l'épicurien d'agir sobrement en recherchant les actions amenant l'absence de douleur, d'où doit découler le plaisir négatif de cet état de repos (ataraxie) ; c'est pourquoi l'excès doit être évité car il apporte la souffrance. Sans être une philosophie morale hédoniste, cette pensée ne recommande pas l'ascétisme s'il a des conséquences nuisibles.
    Épicure défend un mélange de joie tempérée, de tranquillité et d'autosuffisance. Le plaisir est le bien, et les vertus servent d'instruments. La vie selon le plaisir est cependant une vie de prudence, de
    bien et de justice.


    La classification des désirs


    La
    morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien, et de la douleur le mal. Pour atteindre le bonheur (l'ataraxie), l'épicurien suit les règles du quadruple remède :


    -La mort n'est pas à craindre ;

    -La douleur est facile à supprimer ;
    -Le bonheur est facile à atteindre ;


    Épicure classe ainsi les désirs :



    Classification des désirs selon Épicure Désirs Naturels :

    Nécessaires :


    Pour le bonheur (Ataraxie)
    Pour la tranquillité du corps (protection)
    Pour la vie (Nourriture, sommeil)

    Simplement naturels :
    Variation des plaisirs, recherche de l'agréable
    Désirs Vains :
    Artificiels
    Ex : richesse, gloire



    Irréalisables :
    Ex : désir d'immortalité


    Cette classification n'est pas séparable d'un art de vivre, où les désirs sont l'objet d'un calcul en vue d'atteindre le bonheur. Pour le comprendre, il faut se rappeler l'atomisme : plaisir et douleur, dans cette conception, sont des accidents, ils n'existent pas au niveau des atomes, mais seulement au niveau de la conscience. À partir de là, il est naturel de juger bon le plaisir et mauvaise la douleur, puisque tous les êtres cherchent le plaisir. Ce sont nos sentiments qui nous indiquent que le plaisir est désirable. C'est une conscience naturelle, et notre constitution fait que nous cherchons le bonheur nécessairement.


    Mais, pour le calcul des plaisirs, tout plaisir n'est pas digne d'être choisi : le plus grand des plaisirs est la suppression de toute douleur. En conséquence, on doit éviter certains plaisirs, et même accepter certaines douleurs.


    Épicure fait également la distinction entre les plaisirs mobiles et les plaisirs statiques. Le plaisir statique est un état corporel et psychologique où nous sommes libérés de toute douleur, le bonheur est à son comble. Le plaisir mobile, en revanche, ne dure que le temps de son activité. Une vie qui suit ces plaisirs, comme les cyrénaïques, consiste à remplir une jarre percée. Les plaisirs mobiles sont donc en réalité subordonnés aux plaisirs statiques.

    En fin de compte, le principe le plus important de la doctrine d'Épicure est de vivre selon la prudence quand on cherche le plaisir. La libération des troubles (ataraxie) est la marque suprême du bonheur : elle renvoie au quadruple remède ; vivre sans peur, avec les plaisirs de l'amitié et de nos souvenirs, en supprimant les fausses croyances sources d'angoisse et les douleurs évitables.




    Mort et philosophie




    Ne pas craindre la mort est une marque de sagesse. La crainte, on l'a vu, est surtout la conséquence de la superstition. La psychologie d'Épicure doit permettre de supprimer toutes les superstitions qui se rapportent à l'âme : la mort est une extinction complète, elle n'est rien pour nous. On ne doit donc pas laisser la peur ruiner notre vie. Quelques arguments :



    • être mort n'est pas pire que de n'être pas encore né ;


    • la survie personnelle est impossible (cf. psychologie) ;


    • l'enfer est une projection des terreurs morales de cette vie ;


    • la vie bien vécue est un exercice en vue de la mort ;


    • la durée de notre vie est insignifiante ;


    • une vie vraiment achevée n'est pas augmentée par un temps infini.

    Le désir de vivre n'est pas rationnel ; si notre vie est parfaite, notre accomplissement dans la vie de tous les jours ne sera rien de plus si nous sommes immortels. C'est donc la qualité de la vie qui prime, la qualité du bonheur, et non la quantité.

    En conclusion de cette pensée : la philosophie est une activité qui produit la vie heureuse.

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  • LE STOICISME.

    « Il y a ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. »

    Quand on dit de quelqu'un qu'il prend les choses avec philosophie.
    On se réfère, même sans le savoir, à l'attitude philosophique des stoïques.
    Notons que si le mot « cynique » à deux sens un philosophique et un
    autre dans le langage courant. (Les allemand eux ont deux mots différents).
    Le mot stoïque lui à le même sens en philosophie et dans le langage courant.

    Une attitude stoïque.
    Un pilote américain fait prisonnier pendant la guerre du vietman
    à dit en substance au cours d'un interview:

    « Alors que j'étais prisonnier dans des conditions très dures, au nord Vietman , je me suis souvenu avoir lu cette phrase : « Même si vous êtes enfermés,vous êtes libres.
    Car seul votre corps est prisonnier, nul ne peut emprisonner votre esprit. »

    Il a dit que cette phrase lui a été d'un grand secours et lui a permis de mieux supporter sa captivité.


    HISTORIQUE DU STOICISME

    « La philosophie que l'on désigne sous le nom de stoïcisme prit naissance dans les dernières années du IVe siècle avant notre ère; elle tint bien vite en balance les doctrines les plus fameuses. Ces principaux représentants furent Zénon, Cléanthe, Chrysippe, Panaetius, Posidonius, Sénèque , Épictète, Arrien et l'empereur Marc-Aurèle. Ce fut, dès son commencement, une philosophie morale et pratique; un caractère qui se prononça, lorsqu'elle passa au IIe siècle av. J. -C. de la Grèce à Rome. »

    Il faut au moins connaître EPITECTE « ce qui dépend de nous. » Le manuel et les Entretiens, écrits par son disciple ARRIEN.

    Le stoïque puise en lui même dans sa propre force intérieure, le courage de supporter les épreuves et d'assumer son destin. Il ne recherche pas de consolations externes.

     


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  • On peut se demander, eu égard au nombre de définitions du mot philosophie, ce qu'elle est au juste et quel est son champ d'étude.

    Le problème de la philosophie c'est que son questionnement peut rencontrer la science.
    Les premiers philosophes, qui étaient aussi ingénieurs, mathématiciens Tentaient de répondre à des questions qui maintenant relèvent de disciplines scientifiques distinctes de la philosophie.
    Comme l'astronomie, la physique etc...

    L'ANTROPOLOGIE UN MELANGE SCIENCE-PHILOSOPHIE.

    Anthropologie (Etymologiquement savoir de l'homme).

    Au sens courant l‘anthropologie signifie savoir positif qui étudie l'homme globalement, dans toutes les sociétés et à toutes les époques.
    Pour KANT ce savoir est philosophique et ne peut être dissocié d'une recherche de la sagesse.

    KANT publie en 1798 sous le titre : l'anthropologie du point de vue pragmatique, des leçons dispensées pendant trente ans pour KANT cette connaissance suppose que l'homme soit « à lui même sa fin dernière »
    Elle est de ce fait inséparable de la reconnaissance de l'homme comme être moral, capable d'éducation et de progrès au cours du développement de l'espèce. L'anthropologie requiert une sagesse, qui est la tache spécifique du philosophe.

    Mais, dans ces conditions il convient d'être sceptique, car une étude scientifique doit être menée avec aucun à priori. Ni philosophique, ni même religieux.
    L'homme capable de progrès, oui mais alors tellement lent qu'on peut douter de son existence.
    En cent ans on est passé d'un avion fabriqué avec de la toile et du bois.
    A un engin capable de dépasser le mur du son.
    Dommage que le développement de la sagesse humaine n'ait pas suivi une telle vitesse !

    une illustration de ce propos :

    La POLEMOLOGIE (Science de la guerre).

    La polémologie remonte à 1945. Gaston Bouthoul fonde cette discipline et entreprend d'étudier les facteurs dits «polémogènes» : les corrélations éventuelles entre les explosions de violence et des phénomènes économiques, culturels, psychologiques et surtout démographiques récurrents.
    Il est à remarquer que l'activité humaine la plus constante dans l'histoire et vraisemblablement avant l'histoire,c'est la guerre ne désespérons pas la polémologie a trouvé son écho nordique avec « irénologie »(science de la paix), dont le fondateur de l'école de la peace research est Johann Galtung, professeur d'études sur la paix, Norvège, Friedenforschun 


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    Un peu d'humour....

    LE MYSTERE DE LA FONDATION DES CITEES GRECQUES.

    "Il n'est de richesse que d'hommes " Jean Bodin (1576).


    Un "Miracle Grec" enfin expliqué

    Comment les GRECS s'y sont-ils pris pour fonder de nouvelles citées ?
    C'est très important de le savoir car notre civilisation occidentale à vu le jour grâce aux citées grecques.

    Ce n'est que lorsque qu'elles sont devenues plus importantes et plus nombreuses que la civilisation a enfin pu se développer.

    La cause première, la raison profonde qui rendit cela possible
    est restée longtemps ignorée.

    Jusqu'à ce que je me penche sur le problème.

    Voici pour la première fois l'explication portée à la connaissance du public.


    Commençons par un fait historique bien connu des spécialistes.

    Ils partaient à quatre ou cinq navires de 100 à 120 hommes.
    Rien que des hommes !!!

    L'aventure était périlleuse.

    Comptons pour rien les dangers de la navigation.
    A l'arrivée le combat contre les indigènes pour s'installer.
    Le boulot pour construire le port. Et la clientèle fallait la trouver ! !
    Ca s'amorti pas comme ça un port !!!

    Ceci sans compter le plus grave.

    A l'arrivée, pas de RMI, ni allocation logement. Pas de soins gratuits, ni d'école gratuite pour les enfants.(c'est pour ça qu'on
    partait sans !)
    A vous dégoûter d'immigrer !

    Comment faire pour trouver des candidats à l'aventure ?
    Surtout des qualifiés, pas le rebus de la citée ?

    C'est là que le génie Grec se déploie dans toute sa splendeur.

    On l'a dit. Ils partaient sans femmes. Handicap supplémentaire ? Oh que non.

    Admirez.

    L'immigré Grec en était informé, dès la naissance :
    Il trouvera femme dans le pays d'acceuil.

    Et pièce maîtresse du dispositif :

    "Il ne pourrait pas communiquer avec sa belle mère."

    la vieille ne pourrait pas l'emm... !!!

    Le temps que sa femme apprenne le grec et lui la langue de sa femme, il fallait attendre que les enfants fassent les interprètes.
    Au moins douze à treize ans de tranquillité.
    Autant dire qu'elle reste dans son village la belle mère.

    Cet avantage énorme n'ayant pas de prix, étant donné l'exiguïté des habitats. Il valait bien tous les sacrifices.

    Vous allez penser : nous aussi avec les belles mères ....

    Oui nous sommes de culture grecque !!!


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